Le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot (Les Engagés) a assuré mercredi à la Chambre qu’il n’existait « aucune ambiguïté » quant à l’interprétation de l’accord conclu par le gouvernement De Wever sur la crise à Gaza. Selon lui, les divergences apparentes avec Georges-Louis Bouchez (MR) relèvent de la communication et non du fond.
L’accord prévoit des sanctions contre Israël – interdiction d’entrée pour deux ministres extrémistes et embargo sur les produits issus des colonies illégales – ainsi qu’un chemin vers la reconnaissance de la Palestine. Celle-ci se fera en deux étapes : d’abord une reconnaissance politique et symbolique via la Déclaration de New York (initiative franco-saoudienne), puis une reconnaissance juridique, conditionnée à la libération des otages et à l’exclusion du Hamas du gouvernement palestinien.
L’opposition a dénoncé l’absence du Premier ministre Bart De Wever, en visite de travail aux Pays-Bas.
La rédaction
(BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK)