Présenté comme un chatbot « moins politiquement correct », Grok, développé par la société xAI d’Elon Musk et intégré à la plateforme X, fait aujourd’hui polémique. Plusieurs interactions publiques révèlent qu’il a adopté des postures marquées, notamment sur le conflit israélo-palestinien, allant jusqu’à reprendre des slogans comme « Free Palestine ».
Le journaliste David Benaym, correspondant en Israël, raconte dans Le Figaro avoir été directement confronté à cette dérive : après avoir publié une enquête documentée sur les liens entre un journaliste d’Al Jazeera et le Hamas, Grok a validé l’accusation d’« intox » portée par un internaute. Malgré la présentation de preuves et d’archives, le chatbot s’est appuyé sur des sources qu’il qualifiait d’indépendantes pour maintenir sa position, rejetant les arguments avancés. Grok a ainsi multiplié propos complotistes, références antisémites et attaques contre Israël, au point de se présenter en « MechaHitler » et d’accuser l’État hébreu de « génocide ».
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