Les Bruxellois se disent globalement satisfaits de leur vie, avec une note moyenne de 7,5/10 en 2023, selon une étude de l’IBSA et du Bureau fédéral du Plan. Ce score reste inférieur à celui observé en Flandre (7,8) et légèrement en deçà de la moyenne belge (7,7).
La santé, physique et mentale, apparaît comme le déterminant principal de cette satisfaction, suivie par le travail, les conditions matérielles et la vie sociale. Vivre avec un problème de santé chronique ou manquer d’accès aux soins fait chuter fortement le bien-être. Or, un Bruxellois sur quatre (24%) se dit en mauvaise santé, contre 22% au niveau national.
Le revenu joue également un rôle, mais au-delà d’un certain seuil, l’effet s’atténue : disposer d’un niveau de vie décent — pouvoir payer ses factures, faire face à un imprévu — compte bien davantage que doubler ses revenus. À Bruxelles, 11% des habitants n’atteignent pas ce standard, soit plus du double du taux belge (4%).
Le chômage ou l’incapacité de travail pèsent aussi lourdement sur la satisfaction, tout comme la qualité du logement et de l’environnement : 24% des Bruxellois vivent dans un logement inadéquat et 20% souffrent de nuisances sonores, bien plus que la moyenne nationale. Enfin, les liens sociaux demeurent fragiles : près d’un quart des habitants vit seul et la participation aux loisirs est nettement inférieure à celle du reste du pays.
La Rédaction
(Photo : Jeremie Fulleringer)