L’Union européenne souhaite exclure les grandes entreprises technologiques de la réglementation Financial Data Access (FiDA). FiDA concerne le partage sécurisé des données financières des clients. Il ne s’agit pas seulement de domiciliations, mais aussi de données financières ouvertes, que le client accepte de partager — le plus souvent auprès des banques. Le client donne donc accès à ses extraits bancaires, à son portefeuille d’investissement et à ses produits financiers.
Dans la pratique, cela ne change pas encore grand-chose : FiDA est un cadre légal permettant de partager des données financières en toute sécurité avec des tiers. Mais de tels services existent rarement à ce stade. Les entreprises peuvent déjà relier des comptes à des logiciels de comptabilité en ligne, mais cela ne va pas beaucoup plus loin. Avec FiDA, la Commission européenne veut encourager davantage d’innovation et de nouveaux services financiers.
Mais sans les plateformes américaines. Aux yeux de la Commission, elles sont non seulement trop puissantes, mais elles agissent aussi comme des gatekeepers (gardiens d’accès). Le fait qu’Apple propose ApplePay ou que Meta ait voulu lancer sa propre monnaie numérique déplaît aussi à Bruxelles, même si ce n’est pas l’argument principal.
L’Europe veut encadrer les géants de la tech
La Commission prévoit d’exclure de l’accès à FiDA les grands « gardiens d’accès » comme Google, Amazon, Apple et Meta. Une décision qui s’inscrit dans la lutte contre la domination des plateformes et fait partie du Digital Markets Act (DMA). Cette réglementation européenne vise à garantir une concurrence équitable sur les marchés numériques en encadrant les géants en position de monopole.
Abonnez-vous pour lire l'article en entier.
Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.
