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Centenaire de la naissance Margaret Thatcher, la Dame de Fer qui a sauvé le Royaume-Uni

par Nicolas de Pape

I want my money back” (l’argent investi dans l’Union européenne) est sans doute la maxime la plus connue de l’ancienne Première ministre Tory (1979-1990) Margaret Thatcher dont on a célébré le centenaire de la naissance ce 13 octobre 2025. En même temps que « there is no alternative » à… sa politique. Moi ou le déclin. Surnommée à juste titre la « Dame de fer » – elle fut le plus souvent l’unique femme de son gouvernement, estimant que les femmes n’avaient pas l’objectivité pour la fonction ! Elle a remodelé – certains diront sauvé – la Grande-Bretagne de l’effondrement. Même ses détracteurs reconnaissent qu’elle a été le Premier ministre qui, après Churchill, a le plus marqué son pays. Un homme qui l’a inspiré.

À la fin des années 1970, en effet, la Grande-Bretagne est « l’homme malade de l’Europe ». La croissance économique stagnait, l’inflation atteignait des sommets et les finances publiques étaient exsangues. En 1976, le gouvernement travailliste avait même sollicité un prêt du FMI, événement perçu comme un symbole d’humiliation nationale. Le pays était aux mains de syndicats radicaux, l’hiver 78-79 fut marqué par des grèves massives dans les transports et la gestion des déchets.

Juguler l’inflation

En mai 1979, Thatcher est élue Premier ministre et promet un changement de cap – un peu à la manière de Javier Milei, mais avec quand même le flegme britannique en plus. Elle se fixe pour priorité de juguler l’inflation galopante (20-30% au milieu des années 70). Sa politique anti-inflationniste par réduction de la masse monétaire et de la dette publique provoquera tout d’abord une hausse du chômage. Mais Miss Maggie tient bon et, au milieu des années 80, l’inflation est réduite à 5%.

Se demandant toute sa vie ce qu’était l’État et doutant même de son existence, elle engage une libéralisation de l’économie sans précédent. Début 80, des fleurons nationaux sont privatisés : British Telecom, British Gas et Jaguar au milieu de la décennie. Elle poursuivra lors de son troisième et dernier mandat (87-90) avec British Airways, British Steel et Rolls Royce. On quitte l’économie mixte qui faisait partie du consensus en Angleterre. Avec l’argent des privatisations, elle rembourse la dette.

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