Les usines automobiles de toute l’Europe risquent de devoir arrêter leurs chaînes de production en raison d’une pénurie de puces électroniques. Ce problème résulte d’un bras de fer entre la Chine et le gouvernement américain, dont l’Europe risque de sortir perdante. Le gouvernement néerlandais a pris le contrôle du plus grand producteur de puces pour automobiles, après que la Chine a réagi aux sanctions américaines en bloquant l’exportation des puces produites. Sans ces composants, les industries automobiles européenne et américaine craignent de se retrouver en difficulté.
Les enjeux sont considérables. Le secteur automobile représente 8 % des emplois européens et 8 % du produit intérieur brut total de l’Union européenne. C’est un secteur déjà fragilisé par la surproduction, la baisse et l’évolution de la demande, ainsi que par une forte concurrence chinoise. Le lobby de l’industrie automobile européenne a réagi avec irritation au conflit entre le gouvernement néerlandais et la Chine concernant le fabricant de puces Nexperia.
Le gouvernement néerlandais a affirmé avoir constaté de graves manquements dans la gouvernance de Nexperia. Il a donc invoqué une loi lui permettant de bloquer ou d’annuler des décisions susceptibles de nuire à la sécurité technologique nationale ou européenne. L’une de ses premières mesures a été d’écarter le directeur général de l’entreprise, Zhang Xuezheng.
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