L’ex-ministre et député MR Denis Ducarme dénonce la violence croissante de l’extrême gauche en Belgique, qu’il estime désormais proche du terrorisme. Il s’inquiète d’une sous-évaluation du danger par les services de renseignement et fustige la complaisance des médias traditionnels, qui continuent à présenter ces attaques comme de simples actions militantes.
21News : Denis Ducarme, vous avez récemment évoqué une montée inquiétante de la violence à l’extrême gauche. De quoi s’agit-il exactement ?
Denis Ducarme : Je pense qu’on a aujourd’hui en Belgique une extrême gauche parmi les plus violentes et les plus structurées d’Europe. Ses actions commencent clairement à flirter avec le terrorisme, au sens de l’article 137 du Code pénal. Je m’appuie sur deux événements récents qui auraient pu tourner à la catastrophe : l’attaque de Code Rouge contre l’entreprise Cargill à Gand et celle du samedi 11 octobre sur un site Seveso d’Industeel à Charleroi (photo).
Dans le cas de Cargill, le Centre d’analyse de la menace (OCAM) a lui-même indiqué, dans un rapport confidentiel qui a fuité, que l’attaque aurait pu causer des pertes humaines. Quant au site Seveso d’Industeel, il abrite des dizaines de milliers de litres de produits chimiques : là aussi, on a frôlé le drame.
« Sur les images que j’ai visionnées sur place, on voit des individus agir méthodiquement et calmement. »
21News : Vous parlez d’actions structurées. En quoi ces attaques diffèrent-elles de simples manifestations ?
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