Accueil » « Ma mission s’arrête là » : lassé des négociations bruxelloises, David Leisterh jette l’éponge et se retire de la vie politique régionale

« Ma mission s’arrête là » : lassé des négociations bruxelloises, David Leisterh jette l’éponge et se retire de la vie politique régionale

par Rédaction

Depuis plus de 500 jours, David Leisterh tentait de former un gouvernement à Bruxelles. Il faut en parler au passé. sur les réseaux sociaux, le chef de file du MR bruxellois annonce son retrait de la vie politique régionale. il souhaite se consacrer entièrement à sa commune de Watermael-Boitsfort.

Coup de tonnerre politique à Bruxelles. Ce mardi soir, David Leisterh, 41 ans, a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il cessait de s’investir dans la formation d’un gouvernement bruxellois. Lassé par plus de 500 jours de négociations, le chef de file du MR jette l’éponge.

« Ces dernières semaines, écrit-il, j’ai encore tenté d’obtenir un accord budgétaire pour sauver notre Région du gouffre. Non pas pour un poste, mais parce que je croyais qu’il fallait absolument envoyer un signal de confiance à l’Europe, aux marchés, et surtout aux Bruxellois. Mais ce cap n’a pas été partagé par tous ».

« Trop de blocages »

S’il dit assumer sa part de responsabilité dans cet échec collectif, il pointe du doigt le système actuel, qui empêche la formation d’une majorité stable à Bruxelles : « Je crois que notre système politique, tel qu’il fonctionne aujourd’hui, ne permet plus de répondre à l’urgence bruxelloise. Trop de blocages, trop de calculs, trop de peur de poser les actes nécessaires, même quand on sait qu’ils sont indispensables ».

David Leisterh annonce démissionner de son poste de président du MR bruxellois, lâchant du même coup sa fonction de formateur. Il préfère se recentrer sur sa fonction de bourgmestre : « Je vais maintenant prendre un peu de distance, dans ma belle commune de Watermael-Boitsfort, pour me recentrer et respirer. Cette décision est difficile. Très difficile. Mais je la prends avec la conviction qu’elle peut, peut-être, réveiller quelques consciences et aider à sauver Bruxelles ».

La rédaction

(Photo Belga : Nicolas Maeterlinck)

You may also like

Êtes-vous sûr de vouloir débloquer cet article ?
Déblocages restants : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?