BASF et ExxonMobil licencient fortement en Belgique, le gouvernement De Wever panse les plaies et accuse le coup. La chimie belge, jadis l’un des joyaux de l’Europe industrielle, s’effondre, victime du prix de l’énergie, des errements de Bruxelles et d’une mondialisation qu’elle ne maîtrise plus.
Il y a vingt ans encore, le port d’Anvers incarnait la puissance tranquille de l’industrie belge. Entre les cuves d’acier et les torchères, les logos de BASF, ExxonMobil, Ineos ou Borealis brillaient comme des promesses de prospérité durable. Aujourd’hui, ce paysage symbole de la réussite flamande a des allures de champ de bataille économique.
En septembre 2025, BASF Anvers, premier site chimique intégré d’Europe, a annoncé l’arrêt de deux unités majeures et la suppression de 600 emplois d’ici 2028 — soit près d’un sixième de ses effectifs. Dans la foulée, ExxonMobil a confirmé le gel de tous ses investissements européens, préférant réinjecter ses capitaux dans ses complexes américains, là où le gaz de schiste maintient les coûts au plancher.
Le signal est clair : la chimie belge n’est plus compétitive.
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