Le ministre fédéral de l’Emploi David Clarinval (MR) a répondu aux accusations d’erreurs ou de mensonge après avoir évoqué les origines des personnes concernées par les futures exclusions du chômage. Il affirme s’opposer « à toute stigmatisation » et défend la fiabilité de ses données.
Accusé d’avoir mal interprété ou présenté des statistiques sensibles, David Clarinval a tenu aujourd’hui à clarifier la nature des chiffres diffusés la veille. « Les données que j’ai communiquées concernent bien l’origine, et non la nationalité, et proviennent de la Banque Carrefour de la Sécurité sociale », a-t-il précisé sur X. Le vice-Premier ministre MR a ajouté qu’il « s’oppose à toute stigmatisation » et entend « défendre tous les travailleurs, sans distinction ».
Mercredi, sur Bel-RTL, le ministre avait résumé ces chiffres en affirmant que « plus d’un chômeur sur deux qui sera exclu l’an prochain est d’origine étrangère ». Or, les données qu’il cite ne permettent pas de distinguer la nationalité, ce qui a suscité des critiques dans la classe politique et au sein du monde syndical.
Dans sa réponse parlementaire à la députée Sophie Thémont, David Clarinval a également rappelé que la lutte contre la discrimination à l’embauche devait rester une priorité, appelant à des contrôles renforcés et à des sanctions pour les entreprises fautives.
Le ministre a par ailleurs évoqué la nécessité d’un meilleur accompagnement des publics vulnérables, notamment par la maîtrise des langues nationales, la formation et l’intégration. « Il n’y a pas de raison que ces personnes soient condamnées au chômage et à l’exclusion », a-t-il conclu.
La Rédaction
(Photo Belgaimage)
 
			         
			         
			         
														