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Trump reçoit al-Chaara à la Maison-Blanche

par Harrison du Bus
©PHOTOPQR/OUEST FRANCE/Marc OLLIVIER

la Maison-Blanche où se rencontrent Trump et al-Joulani

C’est une première depuis l’indépendance de la Syrie, le président Ahmed al-Charaa est reçu à la Maison-Blanche. La visite de cet ancien chef rebelle devenu chef d’État, réactive les relations entre les États-Unis et son pays. Elle inaugure une séquence potentiellement décisive où la levée de sanctions économiques, la lutte contre l’État islamique et la question du Golan s’entremêlent.

Ahmed al-Charaa est invité ce lundi à la Maison-Blanche. Ce simple événement suffit à mesurer l’ampleur du basculement en cours. Le Financial Times résume en une phrase le poids du retournement : « al-Charaa – qui, il y a vingt ans, avait été envoyé dans un centre de détention américain en Irak – deviendra lundi le premier président syrien à visiter la Maison-Blanche depuis l’indépendance du pays. »

Depuis la chute du régime de Bachar al-Assad en décembre 2024, la Syrie tente de se relever politiquement et administrativement. Al-Charaa a réussi en moins d’un an une percée diplomatique notable. Comme le souligne le Courrier international, « la capacité d’El-Charaa d’apaiser les inquiétudes des grandes puissances étrangères concernant son passé a été sa plus grande réussite ». Cette évolution ne repose pas sur un rapport de force militaire avéré, mais sur l’idée, partagée à Washington, Paris et Riyad, qu’un acteur unique et stable vaut mieux qu’un vide de souveraineté.

La levée des sanctions comme clef de survie économique

L’objectif immédiat du pouvoir syrien est la levée du Caesar Act, dispositif central de l’isolement économique du pays ; sans retour au système bancaire international, aucune reconstruction n’est envisageable. Mais, comme le rappelle Fabrice Balanche, spécialiste du Moyen-Orient, à la RTBF, « ce n’est pas parce que les sanctions seront levées que l’économie va se reconstruire. Il faut un climat de confiance ». La levée des sanctions est une condition préalable, non une garantie de redressement.

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