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Archibald Gustin (CRISP) : « Le cordon médiatique explique l’absence d’offre politique d’extrême droite en Belgique francophone »

par Maxence Dozin

Le chercheur au CRISP (Centre de recherche et d’information socio-politiques), co-auteur avec Benjamin Biard d’une étude sur l’extrême droite en Belgique (CRISP, 2025), estime par ailleurs que l’administration Trump présente tous les attributs d’une mouvance politique d’extrême droite.

21News : Quels attributs permettent aujourd’hui de qualifier un parti « d’extrême droite » ? J’aimerais me concentrer sur les cas belge, français et nord-américain.

Archibald Gustin : Dans la littérature de l’enseignement politique, on estime en général que les partis qui réunissent trois qualificatifs principaux peuvent être qualifiés d’« extrême » à droite du spectre politique. Ces qualificatifs sont, de un, une propension à l’inégalitarisme, au nationalisme et enfin, au radicalisme. Les inégalités dont il peut être question dans le premier critère peuvent être raciales, ethniques, ou « civilisationnelles ». 

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