Accueil » Avoirs russes, Euroclear et prêt européen : le pari risqué de l’Union, la victoire calculée de De Wever

Avoirs russes, Euroclear et prêt européen : le pari risqué de l’Union, la victoire calculée de De Wever

par Rédaction
Photo Belgaimage

Après des mois de tensions juridiques et politiques, l’Union européenne a tranché : les avoirs russes gelés chez Euroclear ne seront pas directement utilisés pour financer l’aide à l’Ukraine. À la place, les États membres ont validé un prêt commun de 90 milliards d’euros destiné à garantir un soutien financier durable à Kiev. Une décision qui soulage à court terme, mais qui ouvre aussi un débat plus large sur la dette européenne, les tabous budgétaires… et le rôle central du Premier ministre belge, Bart De Wever.

Pour le politologue Hendrik Vos, l’essentiel est ailleurs : « Il était crucial que l’Europe prenne une décision. Pour l’Ukraine, c’est un signal de stabilité financière sur une période plus longue ». L’urgence était réelle : sans solution structurelle, Kiev risquait de se retrouver à court de moyens dès 2026. Sur ce point, le nouveau mécanisme européen répond à une nécessité politique autant que financière.

Mais cette solution n’est pas neutre. « Une grande victoire politique, certes, mais une victoire à crédit », résume Vos. Car un prêt reste un prêt : il faudra le rembourser, intérêts compris. Officiellement, l’Ukraine ne devra commencer à rembourser qu’en cas de compensation de guerre russe. Un scénario que le politologue juge peu réaliste à court ou moyen terme. Résultat : le risque est que ce soient, demain, les États membres qui doivent assumer la facture.

Abonnez-vous pour lire l'article en entier.

Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.

S'abonner

Accédez à tout notre contenu Premium. Un large choix d'articles disponibles.

You may also like

Êtes-vous sûr de vouloir débloquer cet article ?
Déblocages restants : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler l'abonnement ?