Après avoir tracé les grandes lignes de la trajectoire budgétaire du gouvernement wallon, le ministre-président Adrien Dolimont adopte, dans la seconde partie de notre entretien, une posture plus politique. Le MR d’extrême droite ? « Les attaques du PS sont indignes ». Sur l’identité wallonne ? « Réussir n’est pas une honte. » Et sur ses relations avec ses adversaires politiques ? « Gare à la communication politique classique. »
21News : Les sondages récents ne sont pas extraordinaires pour le MR. En Wallonie aussi, ça vous inquiète ?
Adrien Dolimont : Bon, en Wallonie, c’est encore correct, surtout si on les compare aux sondages juste avant les élections de juin 2024.. Mais bon, c’est vrai, il y a un petit recul.
21News : Est-ce que vous pensez que ça peut vous nuire ? Ça peut nuire à la stabilité de votre majorité ?
Adrien Dolimont : Moi, j’essaie de ne pas être trop perturbé par rapport à ça, parce qu’on connaît les sondages et les méthodologies. Ça peut être pris comme des indicateurs intéressants, je ne veux pas dire le contraire, mais il ne faut pas non plus en faire des faits politiques : ça ne va pas changer la composition du Parlement. La composition du Parlement, elle changera en 2029. Donc on a un mandat de cinq ans, on doit toujours évidemment être attentifs. Il y a des enjeux externes qui peuvent impacter aussi ces sondages. Oui, je reste attentif ; non, je ne trouve pas ça dramatique non plus. On se stabilise à 24 %. La situation à Bruxelles est évidemment différente. On voit que les enjeux et les discussions et les sujets d’actualité influencent beaucoup, même sur des éléments dont on n’a pas de prise.
21News : Il y a un effet Gaza, Bruxelles ?
Adrien Dolimont : À Bruxelles, je suis persuadé qu’il y a évidemment un effet en lien avec ce qui se passe à Gaza, alors que les leviers d’action typiquement bruxellois sont plus que limités. Donc c’est assez difficile de pouvoir influer sur cela. En tout cas, je pense qu’il est temps qu’un gouvernement bruxellois soit mis en place pour qu’on voie concrètement ce qu’on sait mettre en place.
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