Pour le ministre de l’Intérieur (MR) Bernard Quintin, c’est à force de renoncement que les activistes violents d’ultra-gauche avancent leurs pions. Exemple pratique avec la tentative d’annuler la conférence du MR à Saint-Gilles à force de menaces. Le ministre a donc déclaré « j’y serai ». Et les forces de police seront en nombre suffisant.
La section saint-gilloise du MR organise une soirée ce mercredi en présence des ministres fédéraux libéraux et du président du parti, Georges-Louis Bouchez. Aussitôt, le bourgmestre socialiste Jean Spinette n’a pas exclu la possibilité de l’annuler par crainte d’émeutes et de troubles à l’ordre public, diverses factions de l’ultra-gauche violente ayant décidé de passer à l’action pour empêcher les libéraux de se réunir.
Face à Buxant (RTL-TVI), Bernard Quintin s’est offusqué du tour pris par l’événement. « C’est complètement hallucinant qu’on puisse penser interdire une soirée du plus grand parti francophone du pays, qui est dans tous les parlements et dans la plupart des gouvernements. Il a suffisamment de policiers. C’est à force de renoncements de ce type que la situation est ce qu’elle est, entre autres, à Bruxelles. C’est totalement inacceptable qu’un parti démocratique ne puisse pas organiser une soirée, parce qu’un certain nombre d’agités, d’extrême-gauche, d’antifascistes, décident qu’il ne peut pas le faire ».
Conclusion du ministre : Il y a suffisamment de policiers dans la zone de la Gare du Midi. « Cette conférence aura lieu. J’y serai. »
La Rédaction
(Photo Belga : Nicolas Maeterlinck)