Un nouveau rapport de l’Institut Jonathas analyse en détail la manière dont les médias belges ont couvert, en octobre 2024, le premier anniversaire du massacre commis par le Hamas contre des civils israéliens. L’événement, présenté comme le pogrom le plus meurtrier depuis la Shoah, aurait dû être commémoré avec gravité et précision. Or, l’étude met en lumière un déséquilibre persistant : les victimes israéliennes sont reléguées au second plan, quand elles ne sont pas occultées, au profit d’une narration centrée sur les conséquences à Gaza. L’Institut relève un paradoxe : la RTBF a été plus équidistante que RTL-TVI.
L’Institut a constitué un corpus couvrant les neuf principaux quotidiens belges (cinq francophones, quatre flamands) ainsi que les JT des chaînes publiques et privées des deux communautés linguistiques. Les articles et reportages ont été classés selon plusieurs axes :
- « Axe 7/10 » : textes rappelant directement le pogrom, ses victimes, ses commémorations.
- « Axe conséquences » : articles orientés vers la guerre à Gaza et ses répercussions.
- Angle critique : publications dont le sujet portait principalement sur une dénonciation d’Israël, de son armée ou de son gouvernement.
Un indicateur de « réminiscence » a mesuré la place accordée à la mémoire des faits du 7 octobre, en termes de signes ou de séquences audiovisuelles.
Des tendances contrastées en presse francophone
La presse francophone se révèle hétérogène.
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