Le pays est confronté en cette fin d’été à la controverse engendrée par un meurtre ignoble, lâche et dénué de tout motif perceptible. Iryna Zarutska, une jeune Ukrainienne âgée de 23 ans réfugiée dans le pays, a été froidement poignardée dans un tram, par derrière, par un homme auteur de 14 délits en douze ans. Passée l’horreur de cet acte insensé, subsiste la consternation face à la bassesse des polémiques qui s’en sont suivi, entre récupération républicaine et ce qui s’apparente à un refus obstiné de la gauche de poser les questions qui fâchent, avec, en toile de fond, la question raciale, héritage d’un lourd passé dans cette zone du pays, et qui ne facilite pas une juste lecture des enjeux.
L’histoire est d’autant plus tragique qu’elle concerne une jeune femme ayant fui les horreurs de la guerre pour trouver refuge à l’étranger et y commencer une nouvelle vie. Iryna Zarutska rentrait le 22 août dernier de son travail dans un pizzeria de la ville de Charlotte, en Caroline du Nord. Assise dans un tram, perdue sur son téléphone, elle fut poignardée dans le cou, par derrière, et sans la moindre raison apparente par un certain Decarlos Brown Jr, vagabond notoire arrêté 14 fois en l’espace de 12 ans pour délits divers.
Si Donald Trump a pris le pli de blâmer les démocrates au regard de la liberté dont jouissait l’accusé au moment des faits, la gauche, de son côté, relayée par la presse qui lui est fidèle, vilipende le président pour tenter, estime-t-elle, de tirer un profit indu de la situation, et justifier la mise en place d’une occupation militaire dans certaines villes du pays. Les lignes du New York Times parlent d’elles-mêmes, et reflètent bien un certain omerta propre au camp « progressiste » sur l’insécurité dans les grandes villes : « La colère suscitée par le meurtre de Charlotte », estime le quotidien, « s’inscrit dans un schéma où le président Trump et ses alliés mettent en avant des crimes horribles pour renforcer leur argument selon lequel le pays est en proie à une « carnage américain », (…), et ce malgré des statistiques montrant que la criminalité est en baisse ».
Hypocrisie et racisme primaire sortent grands gagnants
Il n’empêche, l’accusation et la démonisation permanente dont M. Trump fait l’objet dans les cercles journalistiques de gauche – dont le quotidien new-yorkais, avec ses 90% de lecteurs démocrates, est la fidèle tête de gondole – cache bien mal une réalité que refuse de voir la camp progressiste, préférant rejeter en bloc toute tentative de faire face au mal pour sauvegarder la virginité morale dont il se pare si souvent.
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