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Bruxelles sous tutelle : ce que cache vraiment la menace de Bart De Wever…

par Demetrio Scagliola

Depuis plusieurs semaines, Bruxelles rime surtout avec… tutelle. Après Georges-Louis Bouchez, qui avait inventé la formule pour pousser les partis à former une majorité régionale, c’est désormais Bart De Wever qui évoque ce scénario extrême. À l’occasion des interviews accordées pour ses 100 premiers jours à la tête du gouvernement fédéral, Bart De Wever a sorti le bazooka contre l’immobilisme du monde politique bruxellois. Menaces réelles ou stratégie politique ? Décryptage.

Contrairement à la plupart des autres leaders politiques, Bart De Wever ne s’exprime que très peu dans les médias. Sa parole est volontairement rare, mais jamais banale et toujours calibrée. Et pour « célébrer » ses 100 premiers jours à la tête du gouvernement fédéral, Bart De Wever a choisi sa cible prioritaire : le monde politique bruxellois, surtout à gauche, incapable de trouver une majorité depuis près d’un an.

Bruxelles, l’enfer politique selon Bart

Pour Bart De Wever, ce n’est pas tellement l’avenir de la région qui importe. La N-VA ne fait pas mystère, depuis longtemps, du peu de cas qu’elle fait de Bruxelles, que les nationalistes flamands rêvent de cogérer avec la Wallonie. Mais en ciblant la crise de la capitale, Bart De Wever a aussi voulu envoyer un message politique à son parti, à son électorat et à ses adversaires. À commencer par le PS, qu’il tient pour responsable principal du « sabotage » des négociations et du dérapage total des finances publiques de la région.

Cibler le risque de faillite, cela revient pour lui à mettre en évidence la bonne gestion de la Flandre, à légitimer l’action de rigueur de l’Arizona et la mission qu’il s’est assignée le soir de sa victoire électorale du 9 juin 2024 : mettre de l’ordre dans les finances du pays, qui risquent, « sans réforme profondes et courageuses » de devenir les pires de l’Union européenne.  

Et puis, tout bon leader politique doit se trouver un ennemi favori : et aujourd’hui, pour le leader historique de la N-VA, Bruxelles a détrôné la Wallonie au rang de mauvais élève de la classe belge. La région de l’immobilisme, du marasme budgétaire et de l’insécurité. Il  faut dire que la Wallonie a voté à droite en 2024, plus à droite que la Flandre d’ailleurs, alors que les partis de gauche à Bruxelles (PS et PTB en tête) ont plutôt résisté à la vague droitière. Bruxelles, c’est le nouvel enfer politique selon Bart. CQFD.

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