Selon le dernier rapport des Nations unies sur Daech et al-Qaida, résumé par Le Figaro (11 août), l’islamisme radical reste la principale menace terroriste en Europe. Entre mai 2023 et mai 2025, une centaine d’interpellations et 24 projets d’attentats (aboutis, ratés ou déjoués) ont été liés à la mouvance djihadiste.
En France, la stratégie de ciblage systématique de Daech, combinée à des opérations préventives avant et après les Jeux olympiques de 2024, a permis de contenir le risque. Mais la menace demeure, notamment celle du terrorisme « endogène », marqué par un inquiétant rajeunissement des suspects et par leur exposition massive à des contenus ultraviolents en ligne.
Les services français pointent aussi la persistance de foyers djihadistes extérieurs — Sahel, Somalie, Afghanistan — capables d’inspirer ou d’activer des volontaires en Europe. Parallèlement, les projets violents de l’ultradroite et de l’ultragauche continuent de faire l’objet d’une surveillance accrue.
La Rédaction
(Photo Balkis Press/ABACAPRESS.COM : photo du djihadiste de Deash à l’origine d’un attentat suicide à Kandahar, Afghanistan, le 21 mars 2024)
