Le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit), veut mettre un terme à l’anonymat automatique dans les dons de sperme et d’ovocytes en Belgique. Dans une proposition soumise au gouvernement, il prévoit que les enfants issus d’un don puissent accéder, dès l’âge de 12 ans, à des informations sur leur donneur.
Aujourd’hui, le cadre belge repose sur l’anonymat strict : les centres de fertilité connaissent l’identité des donneurs, mais ne peuvent en aucun cas la communiquer aux parents ou aux enfants.
Selon Vandenbroucke, ce modèle crée des zones d’ombre pour les personnes nées grâce à un don.
« Ces enfants ont grandi avec des questions sans réponse sur leurs origines. Pour certains, cela s’est traduit par de l’incertitude durable et des recherches difficiles, parfois accueillies avec peu de compréhension », a-t-il expliqué mercredi.
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