Selon un dossier de Het Laatste Nieuws, l’année électorale 2024 a sévèrement entamé les finances des partis. Les onze principales formations ont vu leur patrimoine cumulé passer de 164,5 millions d’euros début 2024 à 125,5 millions fin d’année, soit une perte de 39 millions. En cause : les deux vagues électorales – fédérales, régionales et européennes en juin, suivies des communales et provinciales en octobre – et des campagnes menées à coups de millions.
La N-VA reste de loin la plus riche en termes de patrimoine, avec plus de 26 millions d’euros d’actifs. Elle est aussi la championne des dotations annuelles, touchant 12,2 millions d’euros en 2024 grâce à ses scores électoraux, devant le Vlaams Belang (9,6 millions) et le PS (près de 9,4 millions). Les dotations publiques constituent d’ailleurs la principale source de revenus : un record de 82,6 millions d’euros a été versé en 2024 à l’ensemble des partis, contre 79,6 millions l’année précédente.
En matière de dépenses électorales, le Vlaams Belang arrive en tête avec plus de 8,6 millions investis, devant la N-VA (7,9 millions). Les autres partis restent loin derrière : souvent à peine au-dessus du million, voire moins, sauf le PVDA-PTB, qui a également mis des moyens plus importants que la moyenne.
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