Bart De Wever a refroidi les ardeurs européennes. Interrogé au Parlement mercredi soir sur le dossier explosif des avoirs russes immobilisés chez Euroclear, le Premier ministre a dressé une liste de conditions si strictes que leur réunion d’ici la réunion du Conseil européen du 18 décembre relève, selon lui, de la quasi-mission impossible.
Au cœur du différend, rappelons-le : le projet de reparations loan, un mécanisme voulu par plusieurs capitales européennes (Paris, Berlin et la Commission en premier) pour utiliser les revenus – voire le capital – des actifs russes immobilisés afin de financer la reconstruction de l’Ukraine.
De Wever ne s’y oppose pas frontalement, mais il exige trois garanties fermes : un partage du risque entre tous les pays participants, une protection totale de la liquidité en cas d’obligation future de rembourser Moscou, et l’engagement de tous les États disposant eux aussi d’actifs russes immobilisés. Une ligne rouge : « La Belgique ne sera jamais la seule à sauter. »
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