Un compromis a été trouvé au sein de la majorité flamande concernant le rôle de Flanders Investment & Trade (FIT) dans le dossier israélo-palestinien. Le ministre-président Matthias Diependaele (N-VA, photo) a précisé mardi au Parlement flamand qu’une entreprise flamande qui sollicite FIT pour un investissement en Israël continuera d’être aidée.
La veille au soir, les partis de la majorité s’étaient entendus pour que le bureau de FIT à Tel-Aviv cesse de promouvoir activement le commerce avec Israël. Mais, nuance Diependaele, l’accompagnement des entreprises reste garanti. Il a pris l’exemple d’un producteur de médicaments cherchant un distributeur en Israël : « Il sera aidé. »
Tensions politiques autour du compromis
Pour Vooruit, ce compromis est insuffisant. Kelly Van Tendeloo aurait préféré que FIT concentre ses moyens sur le contrôle des importations interdites en provenance des territoires occupés : « Mais nous avons dû conclure un compromis », a-t-elle concédé.
Le CD&V admet que certaines décisions doivent venir de l’Europe, tout en soulignant que des avancées existent. « Nous sommes tous d’accord qu’il reste beaucoup de travail », a estimé Gilles Bultinck.
La Rédaction
(Photo : Jane Barlow / PA)