Le chef de file de l’Open VLD à Bruxelles, Frédéric De Gucht, a invité mercredi les délégations des partis démocratiques représentés au Parlement régional — à l’exception du PTB, du Vlaams Belang et de la Team Fouad Ahidar — à participer lundi 15 septembre, jour de rentrée parlementaire, à une table ronde au siège de son parti, rue Melsens.
L’objectif affiché : tenter une dernière fois de débloquer la formation d’un gouvernement bruxellois, enlisé depuis des mois. Sur Canvas, dans De Afspraak, De Gucht a reconnu que si cette tentative échoue, il faudra envisager de nouvelles élections — même si la loi ne le permet pas aujourd’hui. Une option déjà défendue par le libéral francophone David Leisterh (MR).
Contesté pour son refus du scénario proposé par Yvan Verougstraete (Les Engagés) et accusé de bloquer les négociations afin de servir sa candidature à la présidence de l’Open VLD, De Gucht dit vouloir ouvrir un vrai débat de fond. Il regrette toutefois qu’Ahmed Laaouej (PS) ait décliné son offre de discussion après l’échec du plan Verougstraete.
« Ce serait la première fois que l’on discuterait réellement du fond », a-t-il insisté, tout en admettant que, faute d’accord, « il faudra peut-être reconnaître l’échec politique » et retourner aux urnes.
La Rédaction
(Photo Belga : Nicolas Maeterlinck)