Le libéral flamand, dont certains estiment qu’il est responsable en grande partie de l’échec des négociations pour former un exécutif régional, assume son ambition : dégraisser, et rendre Bruxelles plus compétitive.
21News : Vous avez récemment tendu la main à différents partis pour un énième tour table en vue de discuter de questions de fond. Ecolo a opposé une fin de non-recevoir, estimant une fois de plus que son programme n’est pas compatible avec celui de la N-VA. En quoi selon eux ne l’est-il pas ? Sur quels points précis ? Que reproche-t-on aux nationalistes flamands ?
Frédéric De Gucht : Ce que j’ai compris de la conversation que j’ai eu avec Marie Lecocq (co-présidente d’Ecolo) – et elle l’a répété dans une interview à BX1 –, c’est que le blocage ou l’incompatibilité trouve son origine dans la position d’Anneleen Van Bossuyt sur la question de la migration (la ministre de l’Asile dans le gouvernement Arizona a estimé dans la presse que la Belgique était « trop attractive en matière d’immigration ». Elle a aussi annoncé que les places d’hébergement allaient être réduites, ce dont Bruxelles aura à pâtir, NDLR).
La position de la N-VA – moins de moyens – aura effectivement comme conséquence que des familles avec des enfants vont dormir dans la rue, je ne le nie pas. Mais jusqu’à preuve du contraire, la migration reste toujours une compétence fédérale ; je ne vois donc pas pourquoi cela bloquerait à Bruxelles. Même chose avec la sécurité ; aussi une compétence fédérale. Ecolo n’a pas l’air d’être d’accord avec la manière du gouvernement d’aborder les problèmes, mais je ne vois pas en quoi cela pourrait avoir comme résultante que la situation à Bruxelles reste bloquée.
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