Après le départ précipité d’Eva De Bleeker, les libéraux flamands jouent toujours leur survie politique. La crise interne, ouverte par la défaite électorale historique, a laissé le parti exsangue, miné par les querelles de clans et une perte totale de crédibilité. La présidence se jouera cet automne : les candidatures sont ouvertes jusqu’au 8 septembre, et le résultat final est attendu pour le 17 octobre — un calendrier interne qui souligne l’urgence du moment.
Dans ce vide, Frédéric De Gucht apparaît comme figure de recours. Ancien dirigeant d’entreprise et désormais député bruxellois, il s’impose par un style direct et offensif, notamment contre le PS. Mais son profil, jugé prometteur, suffira-t-il à redonner souffle à une formation dont l’espace politique a été occupé par la N-VA et, au sud du pays, par un MR conquérant ?
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