La militante écologiste suédoise Greta Thunberg, figure mondiale du climat et désormais porte-voix de la cause palestinienne, s’est attiré de vives critiques après la publication d’un message sur Instagram dénonçant le sort des prisonniers palestiniens détenus en Israël.
Une erreur lourde de symbole
Dans ce message, relayé par de nombreux comptes militants, figuraient plusieurs images censées illustrer les conditions de détention des Palestiniens. L’une d’elles montrait en réalité Evyatar David, un otage israélien aux mains du Hamas, photographié dans la bande de Gaza. L’erreur a été relevée par des internautes, puis par des médias et des institutions diplomatiques.
Alertée, Greta Thunberg a rapidement supprimé l’image en cause, sans toutefois présenter d’excuses publiques ni corriger le message initial.
L’ambassade d’Israël en France, qui avait conservé une capture d’écran du post, l’a republiée sur X (ex-Twitter), dénonçant « l’ignorance aveuglée par la haine » et rappelant qu’Evyatar David, clairement famélique, avait été « affamé, maltraité et forcé par le Hamas à creuser sa propre tombe ».
De la cause climatique à la cause politique
Cette nouvelle polémique illustre la dérive d’une figure jadis unanimement saluée pour son combat environnemental, désormais perçue par beaucoup comme une militante radicalisée, passant d’une urgence à une autre selon l’actualité.
Déjà brièvement détenue en Israël cet été après avoir participé à la « flottille pour Gaza », Greta Thunberg semble avoir pris fait et cause pour un camp, au risque d’oublier ce qu’exige toute cause véritable : la rigueur et la vérité.
(Photo: Anders Wiklund / TT / code 10040)
La Rédaction