« La profanation de la tombe de Jean Gol est un acte odieux, qui illustre la montée de l’antisémitisme en Belgique, favorisé par l’émergence de l’islam politique. » Jean-François Gatelier, député fédéral (Les Engagés) a du mal à contenir sa colère après le « jeudi noir » de la démocratie à Liège. Il pointe du doigt les principaux responsables : « Une partie du monde politique, à gauche, qui ferme les yeux et soutient même ces dérives ». Pour lui une réaction législative forte et rapide s’impose, « pour arrêter cet islam politique qui gangrène nos écoles et notre société civile ». Interview.
21News : Jean-François Gatelier, après la profanation de la tombe de Jean Gol à Liège, vous avez parlé d’antisémitisme et pointé du doigt l’islam politique. Pour vous, la responsabilité de cet acte ne fait pas de doute ?
Jean-François Gatelier : Absolument pas, je suis bourgmestre depuis 20 ans (de Sivry-Rance, ndlr) et je sais reconnaître les responsabilités d’un délit qui me semble suinter l’antisémitisme et qui est sans doute signé par l’islam politique. La faute à l’importation chez nous du conflit entre Israël et la Palestine. Vous savez, il y a une énorme majorité silencieuse qui n’en peut plus de tout cela. Non pas tellement du drame à Gaza – qui est terrible –, mais de la place qu’il prend chez nous et de son instrumentalisation par certains partis politiques et courants religieux. Pour moi, ça prend des proportions énormes. Va-t-on attendre qu’il y ait un mort pour prendre des mesures ?
« Certains veulent le beurre et l’argent du beurre, les voix de la communauté musulmane et la défense des valeurs de neutralité. Ce n’est malheureusement pas toujours possible. »
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