Le magazine Trends a publié lundi un grand article révélateur. Alors que BASF Anvers supprime 600 emplois, il est apparu que la maison-mère allemande a retiré 9,8 milliards d’euros des sociétés anversoises entre 2022 et 2024, via des distributions de dividendes et une réduction de capital.
Le secteur chimique européen traverse une crise, en raison du coût élevé des matières premières et des prix énergétiques trop importants — des facteurs largement imputés à la politique de la Commission européenne. En parallèle, la concurrence chinoise est féroce, tandis qu’en Europe de l’Ouest, les coûts salariaux augmentent et la demande s’effondre.
Depuis 2022, la production chimique européenne a chuté de 12 %, selon les rapports annuels de la société BASF Antwerpen NV. Malgré cela, BASF Anvers a continué à dégager des bénéfices. L’emploi y a même augmenté d’environ 300 personnes, et des investissements de plus d’un demi-milliard d’euros ont été réalisés.
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