Sur le papier, 2024 n’a pas été une mauvaise année pour les chasseurs de fraude fiscale de l’administration. Ils ont inscrit en moyenne davantage d’impôts à percevoir par agent, même si les montants effectivement encaissés par agent ont, eux, diminué.
L’administration fiscale publie régulièrement des rapports. L’un d’eux est le Plan opérationnel 2025. On y trouve beaucoup de jargon administratif et quantité d’éléments issus de consultants coûteux en ressources humaines ou en management : onboarding, key performance indicators, ou encore les objectifs de développement durable (SDG) imposés par les institutions internationales.
Autant de cases à cocher pour satisfaire ce que les décideurs aiment entendre ou lire. Impossible, par exemple, de ne pas ajouter un passage sur les « technologies innovantes telles que l’intelligence artificielle ». Celles-ci offrent « de nouvelles possibilités d’utilisation des données ».
L’IA au service du fisc
« Nous misons pleinement sur ces opportunités en identifiant, testant et, lorsque c’est pertinent, en mettant en œuvre des applications d’IA. Cela nous aide à détecter des schémas dans les données et à lever les obstacles à leur utilisation. Par ailleurs, nous améliorons la qualité de nos données en repérant et corrigeant les lacunes structurelles. »
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