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Macron à l’ONU : un discours d’une grande naïveté (Analyse)

par Nicolas de Pape

Superbe sur la forme, la syntaxe et le choix des mots, le discours de reconnaissance sans condition préalable de l’État de Palestine par Emmanuel Macron à l’Assemblée générale de l’ONU hier, était « en même temps » d’une grande naïveté. Car aucune des conditions d’un État palestinien n’est réunie. Et contrairement à ce qu’affirme le président de la République française, le Hamas n’est pas encore vaincu. On notera au passage une promiscuité troublante avec l’Arabie saoudite.

Contrairement à la Belgique, qui a posé deux conditions sine qua non à la reconnaissance de la Palestine – la libération de tous les otages israéliens et le retrait du Hamas de Gaza -, Emmanuel Macron, lundi à l’ONU, n’en a posé aucune si ce n’est que l’établissement d’une ambassade de France en Palestine (à Ramallah ou à Jérusalem-Est ?) serait conditionné à la libération des otages. Une reculade manifeste puisque cette condition avait d’abord été posée quant à la reconnaissance même de l’État palestinien.

Certes, le président français a tenu à être extrêmement équilibré entre les deux protagonistes, insistant sur la souffrance et la sidération des Israéliens après le massacre du 7 octobre tout autant que celle des Gazaouis, trimbalés sur l’étroit territoire et souffrant de malnutrition. Emmanuel Macron s’est bien gardé toutefois de parler de « génocide ».

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