Le PS bruxellois a publié jeudi soir un communiqué réagissant à la proposition du facilitateur Yvan Verougstraete, mise de côté par les libéraux flamands. Celui-ci suggérait la mise en place d’un gouvernement réunissant, côté francophone, le MR, le PS et Les Engagés, et côté néerlandophone, Groen, Vooruit, Open VLD et le CD&V. Une coalition à sept partis, excluant la N-VA.
Mais dès le lendemain, l’Open VLD a rejeté cette formule. Resté jusque-là silencieux, le PS bruxellois déplore ce refus, relayé le journal La Libre ce vendredi matin, et appelle à poursuivre « le travail de fond mené par Yvan Verougstraete ». « Le PS bruxellois constate, avec regret, que la proposition du facilitateur a été rejetée par l’Open VLD, laissant Bruxelles sans majorité gouvernementale », écrit le parti, accusant les libéraux flamands d’avoir torpillé l’initiative à peine 48 heures après avoir déjà bloqué, en février, la tentative conjointe de Christophe De Beukelaer (Les Engagés) et Elke Van den Brandt (Groen).
Pour les socialistes francophones, pas question de « recommencer à zéro le travail conséquent » mené ces dernières semaines. Ces derniers estiment qu’il ne faut pas « jeter aux orties un schéma politique qui permet de disposer d’une majorité parlementaire ainsi que d’une majorité dans les deux groupes linguistiques ».
Le PS invite donc l’ensemble des partis concernés – y compris l’Open VLD – à se réunir à sept autour de la table, afin d’entamer rapidement des discussions « sur les dossiers de fond et sur le budget ». Et de conclure : « Le temps n’est pas à des manœuvres qui s’inscrivent, de surcroît, dans des considérations extra-bruxelloises. »
La rédaction
(Photo Werner Lerooy)