À Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), la mairie communiste d’Olivier Sarrabeyrouse a dû annuler, le 8 août, une projection en plein air du film Barbie dans le quartier du Londeau. Le long-métrage, choisi par les habitants (13 voix sur la consultation locale), a été la cible d’un petit groupe dénonçant une “propagande néoféministe” et la promotion de l’homosexualité.
Selon le maire, plusieurs agents municipaux ont été menacés de violences et de destruction du matériel. L’élu dénonce une “extrême minorité de voyous” aux idées “obscurantistes” et “fondamentalistes”, parlant même d’un “comité de censure au sein de la cité”.
Ironie de la situation : cet édile pro-immigration et fervent défenseur des causes progressistes et féministes voit ses “valeurs progressistes” rejetées dans un quartier où il prône le vivre-ensemble. Dans un communiqué rédigé en écriture inclusive (“Noiséen.ne.s”), il appelle à la mobilisation contre toute “zone de non-droit culturelle” et annonce porter plainte.
La rédaction
(Credit Image: © Luis Santana/Tampa Bay Times via ZUMA Press Wire)
