L’accord nocturne conclu au sein du kern sur Gaza soulève davantage de questions qu’il n’apporte de réponses. Mardi, plusieurs partis d’opposition ont exigé la présence du Premier ministre Bart De Wever au Parlement dès mercredi, estimant que le seul ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot, ne pouvait suffire à clarifier une position gouvernementale aux contours flous.
Dès l’ouverture de la commission des Relations extérieures, la socialiste Lydia Mutyebele a mis le doigt sur ce qui irrite l’opposition : « Nous avons un ministre qui affirme une chose et un président de parti qui dit l’inverse. Il faut entendre le Premier ministre, lui seul peut dire quelle est la ligne du gouvernement ». Le constat est partagé par le PTB, DéFI, Ecolo-Groen et l’Open Vld.
« Deux discours, pas une ligne claire »
Le député Nabil Boukili (PTB) a dénoncé les « ambiguïtés » d’un Maxime Prévot « qui parle la moitié du temps en son nom personnel ». Staf Aerts (Groen) a, lui, souligné le contraste entre ceux qui annoncent une reconnaissance imminente de l’État palestinien et Georges-Louis Bouchez (MR), qui affirme le contraire. « Et c’est bien Bart De Wever qui sera à New York pour représenter la Belgique », a-t-il rappelé.
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