Une cagoule masque leurs visages. Leur bleu de travail est kaki. Ils sont impressionnants sur ce parvis de l’église de Basècles. Ils assistent aux funérailles de leur collègue Jonathan Savel, tué par balles lors d’une intervention à Lodelinsart ce 18 mars 2024. Témoignages.
Ils font face à la mort de l’un d’entre eux, un frère d’armes. Droits. Sans un mot. Sans état d’âme pour les journalistes, pour ceux qui, lâchent-ils, ne peuvent pas comprendre. Jonathan Savel rêvait de faire ce métier. Pourquoi ?
« Pour mille raisons mais pas pour se faire tuer sur le pas de la porte d’un truand » répond, la voix cassée par l’émotion, un de ses amis motard et policier.
Depuis son enfance, Jonathan voulait être non pas un flic, mais l’acteur de sa vie et de celle de ses semblables. Non pas un héros mais un mec bien au service de son pays.
« Aujourd’hui, la population est avec nous… Mais demain, elle nous crachera au visage » nous dit Sophie, les larmes aux yeux. Elle ne fait pas partie du corps d’élite de la police fédérale.
— Avez-vous parfois l’envie de changer de métier ?
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