La fédération bancaire belge Febelfin tire la sonnette d’alarme : selon elle, la taxe sur les plus-values, telle que détaillée par le gouvernement, est « tout simplement impossible à mettre en œuvre » d’ici le 1er janvier 2026.
Dans un communiqué, Febelfin dénonce la complexité technique du dispositif, qui imposerait aux banques une « mission quasi impossible ». La fédération pointe notamment une surcharge en développement informatique et la coexistence avec la « taxe Reynders », encore en vigueur. Cette dernière nécessiterait des calculs croisés complexes, pouvant dans certains cas mener à une double imposition.
« Ce que nous lisons aujourd’hui est une mesure extrêmement lourde à gérer pour les institutions financières », insiste Febelfin, qui plaide pour un dialogue urgent avec les autorités. L’objectif : définir un calendrier plus réaliste et mettre en place un régime transitoire clair.
« Le secteur bancaire est prêt à jouer son rôle », affirme encore la fédération, mais souligne que cela ne pourra se faire que dans un cadre légal « praticable et exécutable ».
La rédaction
(Photo Belgaimage)