Ce lundi soir, après la première journée du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle de Paris, le président de la République Emmanuel Macron était content de son résultat : « C’est le réveil de la stratégie européenne (…) Nous avons des avantages compétitifs par rapport aux États-Unis et nous en profiterons », a-t-il martelé.
Les contributions proviennent de différents acteurs dont le principal est MGX (Émirats arabes unis) à hauteur de 50 milliards. Vient aussi le canadien Brookfield Asset pour 20 milliards, le premier français ne pointe que loin derrière avec 3 milliards. Amazon, lui, n’investira en France que la somme d’1,2 milliards car il concentre évidemment ses efforts sur les USA.
Le britannique Fluidstack s’engage ainsi à construire l’un des plus grands supercalculateurs d’IA décarbonné au monde, qui hébergera 500.000 puces de dernière génération. Sa puissance initiale d’1GW dépassera ce seuil à partir de 2028, « positionnant la France comme un hub mondial de premier plan, offrant une capacité de calcul inégalée pour les modèles d’IA de nouvelle génération », explique l’entreprise.
Emmanuel Macron veut prendre exemple sur ce qui fonctionne et s’exprimant sous la coupole du Grand Palais à Paris, le chef de l’État a appelé ce lundi à une stratégie d’action à la « Notre-Dame de Paris ». « L’approche de Notre-Dame sera adoptée pour les data centers, pour les autorisations de mise sur le marché, pour l’IA et l’attractivité. Nous avons montré au reste du monde que lorsque nous nous engageons sur des dates butoirs, nous sommes au rendez-vous. Nous simplifions toutes les procédures, une personne est en charge du projet et nous tenons nos engagements », a-t-il vanté. « Nous avons besoin de beaucoup plus de data centers », a par ailleurs ajouté le président français, annonçant que son pays allait « créer des partenariats avec des acteurs américains et asiatiques ».
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