Une étude menée par l’université de Münster révèle qu’un musulman sur cinq issu de l’immigration en Allemagne présente un terrain émotionnel propice à la radicalisation. La majorité de ceux-ci sont favorables à l’application de la Sharia. Le gouvernement Merz, fraîchement élu, réagit en durcissant drastiquement sa politique migratoire.
Selon une étude du Centre de recherche en théologie islamique de l’université de Münster, près de 20 % des musulmans ayant un « background migratoire » en Allemagne – soit environ un million de personnes – seraient dans un état émotionnel favorable à la radicalisation. Sur les quelque 1.900 personnes interrogées, 19,9 % ont exprimé des opinions hostiles à l’Occident, antisémites, ou marquées par un ressentiment profond envers la politique et la société allemande. Un tiers de ce sous-groupe justifie même le recours à la violence en cas de « persécution » des musulmans.
L’étude met également en lumière l’adhésion préoccupante à des conceptions théocratiques : une majorité des personnes à risque estiment que la charia devrait primer sur le droit allemand et souhaitent que l’islam devienne la seule autorité politique du pays. Pour la psychologue Sarah Demmrich, l’un des cerveaux de l’étude, « la capacité d’autocritique dans l’islam doit être renforcée afin de favoriser un débat plus réfléchi sur les enjeux religieux et sociaux ».
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