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Une histoire de l’État-providence : « le gouvernement ne doit pas vouloir résoudre tous les problèmes »

par Lode Goukens

Eric Mehdi Van der Ven, historien, a écrit une histoire monumentale de l’État-providence en Europe de l’Ouest, notamment après que Paul Magnette eut, il y a un quelques années, raconté selon lui des absurdités à la télévision publique flamande VRT au sujet de la sécurité sociale belge et danoise. Une histoire que Magnette a d’ailleurs récemment répétée. La frustration du spécialiste a abouti à un livre, qui retrace l’histoire de l’État-providence, des Romains jusqu’à nos jours.

Un collaborateur du Premier ministre Bart De Wever (N-VA) s’est lancé dans une histoire de l’État-providence : Les racines de l’État-providence, sous-titré Le contrat social en Europe de l’Ouest à travers les âges, d’Eric Mehdi van der Ven, n’est pas un pamphlet politique, mais un ouvrage d’histoire accessible, rédigé par un historien qui se trouve être aussi, par hasard, un homme politique. Le livre est publié par la maison d’édition académique Acco de Louvain. Pourtant, le chroniqueur attitré du journal de gauche De Morgen a déjà rejeté le livre comme un pamphlet de droite, probablement sur la base du profil LinkedIn de l’auteur.

Le livre a été présenté le jeudi 23 octobre à l’Université d’Anvers. Eric Mehdi van der Ven est un Flamand d’origine marocaine et historien diplômé, comme son supérieur. Van der Ven est actif au sein de Jong N-VA, la section jeunesse du parti.

La célèbre spécialiste de la sécurité sociale et professeure Bea Cantillon a prononcé le discours de présentation du livre — fait remarquable, car la chercheuse de renommée internationale n’est pas considérée comme une figure de droite. Elle a déclaré qu’ « il faut beaucoup de courage pour écrire un livre sur l’État-providence ». Pour Cantillon, il est grand temps d’écrire une histoire de l’État-providence. Pas de l’historiographie au sens strict, mais une histoire qui donne du sens. L’État-providence est trop souvent réduit à un ensemble ennuyeux et complexe de règles qui fonctionnent ou non – donc sans vision. « On obtient alors une pragmocratie et une technocratie. Les valeurs intrinsèques de notre modèle de société sont absorbées par la frénésie du quotidien et des conflits insolubles », a-t-elle expliqué.

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