Sur Bruxelles, Yvan Verougstraete est catégorique : fusionner les zones de police ne résoudra pas les problèmes multiples dus au narcotrafic. Le président des Engagés plaide pour un renforcement des moyens en faveur de la Justice, notamment. Troisième et dernier volet de notre entretien.
21News : On n’est pas loin du Parlement européen : on voit que vous vous en inspirez. On est aussi en Région bruxelloise, que vous connaissez bien, où l’on est encore dans une impasse. On va en sortir ? Quand et comment ?
Yvan Verougstraete : J’espère bientôt. On est à table ; on n’a jamais été aussi loin — et ça fait déjà un petit temps. C’est bon signe.
21News : Vous êtes plutôt optimiste ?
Yvan Verougstraete : Oui, parce qu’on n’a pas le choix. Nécessité fait loi. Les décisions à prendre sont difficiles — peut-être encore plus qu’ailleurs — parce qu’on a fait n’importe quoi.
21News : Vos prédécesseurs ?
Yvan Verougstraete : Ils ont fait n’importe quoi. La situation financière dont on hérite à Bruxelles est probablement une des pires du pays. Il faudra donc des mesures particulièrement difficiles pour redresser.
21News : Certains veulent peut-être prolonger cette majorité…
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