C’est assez rare pour être souligné : l’ABSYM (Association belge des syndicats médicaux) a lancé pour le 7 juillet un appel à la grève contre les projets du ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke. Le syndicat médical le plus puissant estime que le socialiste flamand veut mettre en place une « médecine d’État » et vampiriser petit à petit la médecine dite libérale.
Profitant sans doute d’une base médicale chauffée à blanc (Près de 6.000 prestataires de soins en colère réunis en quelques jours sur Facebook), l’Absym (mais sans les deux autres syndicats Cartel et l’Alliance des médecins) mobilise les médecins pour stopper le travail le 7 juillet. Ce ne sera pas une grève totale puisque notamment les urgences seront garanties. Et c’est en plein congé donc moins handicapant pour les patients. Mais un geste d’humeur suffisamment marquant.
À l’origine de ce ras-le-bol : un avant-projet de loi portant des dispositions sociales qui remet en question certaines spécificités de notre médecine.
Les risques d’une « médecine d’État »
Premièrement, Frank Vandenbroucke veut supprimer le « conventionnement partiel », un système qui a fait ses preuves et qui permet au médecin de respecter les tarifs de la convention à certaines heures et pas à d’autres. Vandenbroucke lui préfère des tarifs « indicatifs » autrement dit le médecin, même conventionné, pourrait dépasser le tarif de quelques euros.
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