Ce n’est pas la première défection de la cote, loin de là, et ce ne sera pas la dernière. L’environnement est beaucoup moins favorable que naguère, tandis qu’un cours de bourse décevant peut emporter la décision.
Le 22 août prochain, le groupe de médias Roularta annoncera ses résultats du premier semestre. Ce seront en principe les derniers affichant tous les détails exigés de la part d’une entreprise cotée en bourse. C’est en effet le 15 juillet que se terminera l’offre publique d’acquisition (OPA, communément appelée offre publique d’achat) à 15,50 euros lancée sur ses actions par la société Koinon. Cette dernière n’est autre que le holding des familles De Nolf et Claeys, actionnaires historiques et majoritaires de Roularta Media Group.
À 95 %, on passe à 100 % !
Cette seconde offre est obligatoire quand, à l’issue d’une première OPA, l’offrant réunit plus de 90 % des actions. Or, Koinon est arrivé à 91,17 % exactement. Cette proportion très élevée est en réalité due à la participation de 83 % que le holding familial détenait déjà dans RMG, car seule une petite moitié des actions détenues par le public a été apportée à l’offre. Si Koinon détient plus de 95 % des actions RMG à l’issue de la deuxième offre, le holding familial pourra réaliser une offre publique de reprise (OPR).
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