En République tchèque, faire l’apologie du communisme pourra désormais conduire en prison. Le président Petr Pavel (photo) a signé le 17 juillet un amendement au Code pénal qui place la propagande communiste au même rang que celle du nazisme. Une décision inédite dans un pays qui a subi de plein fouet les deux totalitarismes au XXe siècle.
Concrètement, toute personne qui « crée, soutient ou promeut des mouvements nazis, communistes ou assimilés visant à supprimer les droits de l’Homme, les libertés fondamentales, ou incitant à la haine raciale, ethnique, religieuse, nationale ou sociale » s’expose à jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.
Une égalité de traitement entre les totalitarismes
Longtemps attendue par de nombreux juristes, historiens et associations de victimes, cette réforme vient corriger une anomalie mémorielle : alors que l’apologie du nazisme est fermement punie en Europe, celle du communisme a souvent bénéficié d’un traitement d’exception, en particulier dans les pays anciennement satellites de l’URSS. La République tchèque franchit donc une étape symbolique, alignant enfin les deux idéologies sur le plan pénal.
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