Cartables, manuels, vêtements de sport : la rentrée scolaire reste un moment budgétairement lourd pour de nombreuses familles. Selon une étude réalisée pour BNP Paribas Fortis auprès de plus de 1.100 familles belges, 20% des parents et familles monoparentales recourent à un prêt, un découvert bancaire ou un paiement flexible afin de couvrir les dépenses liées à la scolarité.
La hausse des coûts est largement ressentie : six familles sur dix anticipent des dépenses plus élevées que l’an dernier, et cette proportion atteint 71% chez les parents dont l’enfant entre pour la première fois dans le secondaire.
Pour y faire face, les ménages déploient diverses stratégies : 67% réutilisent ou achètent du matériel d’occasion, 64% traquent les promotions, 23% reportent certains achats et 10% choisissent de ne pas acheter tous les articles demandés par l’école.
Fait marquant : plus d’un parent sur dix (12%) implique ses enfants dans le financement de leurs frais scolaires, en utilisant leur argent de poche. La moitié des jeunes interrogés consacrent cet argent à leurs loisirs, mais 35% l’emploient pour leurs repas scolaires et 20% pour des vêtements.
Enfin, 61% des parents déclarent planifier leurs dépenses de rentrée bien à l’avance, avec une prévoyance particulièrement forte chez les moins de 35 ans (75%). BNP Paribas Fortis recommande notamment de mettre en place une épargne dédiée, d’échelonner les achats et de recourir à des outils de gestion budgétaire pour mieux anticiper cette période.
La rédaction
(©PHOTOPQR/LA PROVENCE/SOLLIER Cyril)
