Céline Imart, députée LR au Parlement européen propose d’exclure l’Université libre de Bruxelles des programmes européens Erasmus+, ce qui priverait l’ULB de financements européens essentiels. Ses étudiants ne pourraient plus bénéficier de bourses pour partir à l’étranger et l’Université ne pourrait plus en accueillir. Pour la députée, « si certains préfèrent ériger en référence une personnalité liée au Hamas plutôt que de s’inscrire dans les valeurs de l’Union européenne, alors il faut aller au bout de cette logique : les avantages offerts par l’Union ne peuvent pas être dissociés des principes qui les fondent ».
21News : Comment expliquer l’intérêt d’une députée européenne française pour les aléas d’une université belge comme l’ULB ? En a-t-on beaucoup parlé en France ?
Céline Imart : Ce qui s’est produit à l’ULB pourrait, demain, se reproduire dans n’importe quelle université en Europe, y compris en France. Ce n’est pas une question de géographie, mais bien de valeurs. L’Université doit rester un sanctuaire : un lieu de savoir, de confrontation d’idées et de construction personnelle, toujours dans le respect d’autrui. Or, Mme Rima Hassan incarne une ligne idéologique aux antipodes de ces principes. Revendiquant un antisionisme radical, condamnée pour apologie du terrorisme, elle ne peut en aucun cas constituer un modèle pour notre jeunesse.
Par ailleurs, l’histoire européenne, et particulièrement belge, regorge de figures prestigieuses qui auraient pu inspirer le choix du nom d’une promotion universitaire.
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