En quête d’au moins 10 milliards d’euros pour remettre la trajectoire budgétaire sur les rails, le Premier ministre Bart De Wever (N-VA) a sondé ses partenaires de coalition sur l’idée d’un saut d’index. Selon Het Laatste Nieuws, la mesure, qui gèlerait temporairement l’indexation automatique des salaires et toucherait directement le portefeuille des ménages, suscite de fortes résistances.
Le président de Vooruit, Conner Rousseau, a d’emblée rejeté la proposition, rappelant que l’index « protège la capacité des gens à payer leurs factures » et qu’« il existe d’autres manières d’assainir le budget ».
Encore plus tranchant, Sammy Mahdi (CD&V) juge l’option « onbespreekbaar » : « Un saut d’index, c’est pénaliser les travailleurs au profit des grandes entreprises, pour un rendement budgétaire quasi nul à court terme », a-t-il déclaré à Belga. Le CD&V revendique avoir fait de la protection de la classe moyenne laborieuse une ligne rouge lors des négociations gouvernementales. Quant à Georges-Louis Bouchez, il vient également de se déclarer sur « X » contre cette mesure.
La « kern » fédérale se réunit ce mercredi pour examiner les pistes budgétaires.
La rédaction
