Alors qu’une trêve fragile s’installe, le Hamas n’a pas seulement survécu – il a remporté, selon l’éditorialiste Tom Gross, une « victoire » sur le terrain médiatique. Dans un texte implacable paru dans The Spectator, il dénonce les médias occidentaux qui auraient joué le rôle de relais involontaires de la propagande terroriste. « Le vrai perdant de cette guerre ? Le journalisme. »
La clé de la survie du Hamas n’est pas seulement dans les tunnels et les roquettes, ni dans les corps d’otages toujours détenus. Elle se trouve, écrit Gross, dans « un chœur d’apologistes occidentaux » : militants professionnels, universitaires, commentateurs, qui ont rationalisé, excusé et parfois défendu un mouvement terroriste responsable d’un massacre d’Israéliens. Il cite nommément « la BBC, Sky, le Guardian, le Financial Times, le New York Times » qui auraient repris sans filtre les éléments de langage du Hamas comme la “famine imminente”.
Après deux années de guerre, Israël a remporté des succès militaires majeurs. Mais le Hamas revendique aujourd’hui une victoire d’un autre genre : la survie politique, la reprise du contrôle sur les zones de Gaza où ses cadres se sont réinstallés. Selon Tom Gross, éditorialiste au Spectator, la terreur quotidienne y est déjà revenue : exécutions publiques, flagellations, lapidations, tirs dans les rotules. Et cela malgré le cessez-le-feu : « dans les cinq premiers jours, le Hamas a exécuté au moins cent Gazaouis », rappelle-t-il.
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