Un accord provisoire a été conclu au niveau européen sur le futur règlement encadrant les plantes issues de certaines nouvelles techniques génomiques (NTG). Le texte, négocié en trilogue le 4 décembre, a été approuvé ce 19 décembre par les États membres lors de la réunion du COREPER. Il constitue une étape clé vers l’adoption d’un cadre réglementaire actualisé, visant à faciliter le développement de variétés végétales plus résistantes pour l’agriculture.
En l’absence de consensus entre les entités fédérées, la Belgique s’est abstenue lors du vote. Le ministre fédéral de l’Agriculture, David Clarinval (MR), sur la photo, s’est néanmoins réjoui de l’accord, estimant que les nouvelles techniques génomiques peuvent contribuer à une agriculture plus durable, notamment par la réduction des intrants et une meilleure résistance des cultures aux stress climatiques.
Le futur règlement distingue deux catégories de plantes issues des NTG : celles considérées comme équivalentes aux sélections variétales traditionnelles (NTG 1) et celles restant assimilées aux OGM (NTG 2), qui demeurent soumises à des règles strictes. David Clarinval salue cette différenciation, ainsi que le maintien de garanties sanitaires et environnementales et la protection de l’agriculture biologique. La Belgique indique qu’elle continuera à participer de manière constructive aux discussions européennes en vue de la mise en œuvre du nouveau cadre.
La Rédaction
(BELGA PHOTO ERIC LALMAND)