L’armée applique une politique de tolérance zéro face aux stupéfiants. En 2024, le ministère de la Défense a rejeté 281 candidatures – soit 3,6 % des 7.750 postulants – pour consommation de drogues ou de médicaments. Dix-sept militaires en service ont également été licenciés pour le même motif, révèlent plusieurs quotidiens néerlandophones, dont Het Nieuwsblad.
Au total, 32 militaires ont été interceptés l’an dernier pour usage de stupéfiants. « La tolérance zéro est absolue envers les drogues dures. Cela implique un licenciement immédiat », souligne Chris Huybrechts, président du syndicat VSOA. Pour les drogues douces, une sanction est prévue, mais une récidive entraîne aussi la fin de carrière.
« Drogues et sécurité ne vont pas ensemble », a rappelé le député Koen Van den Heuvel (CD&V), qui a interrogé le ministre de la Défense Theo Francken (N-VA) sur ces chiffres.
La Rédaction
(Photo d’illustration : Belgaimage)