En Belgique, tout notre édifice social repose encore sur des horaires quotidiens hérités du siècle dernier: 7h36, 8 heures, parfois plus, mais toujours bien rangées dans des cases horaires. Les pointeuses – ces reliques industrielles – continuent de trôner dans certaines usines et dans la fonction publique. Dans le privé intellectuel, en revanche, elles ont quasiment disparu. Et c’est tant mieux.
Car les travailleurs d’aujourd’hui fonctionnent moins « à l’heure » qu’à la tâche. Ils ne comptent plus leurs minutes mais la mission qu’ils doivent mener à bien. Ils savent aussi, parfois, refermer leur ordinateur dix minutes plus tôt quand la journée a été longue, même si le compteur n’a pas atteint les fameuses heures réglementaires. Le monde réel a avancé.
L’Europe, elle, un peu moins. Toujours en retard d’une guerre lorsqu’il s’agit de régulation, l’Union a inspiré une décision du gouvernement belge imposant, dès le 1er janvier 2027, que chaque entreprise dispose d’un système d’enregistrement du temps de travail.
L’information fait la une de L’Echo ce jeudi 27 novembre.
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